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Qui sommes-nous ?

Ce collectif national est le fruit d’une année de lutte contre la réforme du collège et le dogmatisme du ministère de l’Education nationale. Alors que nous, fondateurs du Collectif Condorcet, luttions dans nos académies respectives, nous avons pris conscience de la nécessité de réunir dans un même combat parents, citoyens et professeurs. Naturellement, des collectifs locaux se sont constitués spontanément sans coordination nationale. En juillet, le collectif Dordogne a créé un compte Facebook qui appelait à la constitution d'un collectif national rassemblant toutes les volontés de résistance à cette réforme du collège. Très vite, des parents d'élèves, des professeurs des écoles, des citoyens engagés pour la défense de l’école ont également souhaité intégrer aussi le groupe, donnant une nouvelle dimension au combat. Ainsi, nous « ne roulons pas pour l'intersyndicale », même si les enseignants du second degré du collectif participent activement aux journées d’action organisées par cette dernière. Depuis trois semaines, un grand collectif national, Les Indomptés – Collectif Condorcet, a vu le jour : parents d’élèves, enseignants du premier et du second degré, citoyens, citoyennes ont décidé d’unir leurs forces pour une lutte plus efficace. L’Appel NATIONAL pour sauver l’Ecole de la République du 22 janvier 2016 en constitue l’acte fondateur.

 

Les Indomptés - Collectif Condorcet ?

Indomptés ?
En dépit des déclarations méprisantes et des passages en force de la ministre de l’Education nationale, l’opposition des parents et des enseignants à ses projets ne faiblit pas. Ni muselée, ni abattue, elle ne cesse de monter en puissance.

Condorcet ?
Marie Jean Antoine Caritat, marquis de Condorcet, incarne comme nul autre sous la Révolution Française, l’esprit des Lumières dont il est un des derniers survivants en 1789. Député de Paris, à l’Assemblée Législative, il anime le Comité d’instruction publique. Farouchement attaché à l’idée de l’instruction publique pour tous, il affirme la nécessité de gratuité, d’obligation, de laïcité et d’universalité de l’instruction publique. Il devait disparaître dans la tourmente de l’année terrible de 1794.
Condorcet, le véritable inspirateur des lois Jules Ferry, estimait que l’école républicaine devait avoir pour seule ambition l’élévation de chaque individu, afin que la République ne soit pas un vain mot : « on ne pourrait ramener l’ignorance sans rappeler la servitude avec elle. » Pour rendre réelle l’égalité des droits, l’école républicaine ne doit pas s’enfoncer plus avant dans la spirale de la médiocrité intellectuelle, mais doit au contraire chercher à mieux former l’esprit de tous les futurs citoyens. On peut se prendre à rêver d’une école beaucoup plus ambitieuse pour nos enfants.

 

Pourquoi combattons-nous ?

  • La réforme des rythmes scolaires, loin de produire les effets attendus, a accentué les déséquilibres sur le territoire national : les enfants n’apprennent pas mieux et les inégalités augmentent ; ils sont fatigués, déboussolés, dans un contexte où se mélangent les repères et les intervenants ; enfin, cerise sur le gâteau, les parents doivent parfois payer (directement ou via une augmentation des impôts locaux) pour des activités périscolaires qu’ils n’ont pas demandées et qui ressemblent étrangement à une animation médiocre d’un mauvais centre aéré.

  • La réforme du collège 2016 accentue ce malaise en renonçant à toute ambition pour nos enfants au nom d’une égalité de façade. Avec l’autonomie des établissements, l’offre scolaire sera en effet disparate sur le territoire, accentuant les inégalités entre grandes villes, campagnes et banlieues. Les horaires disciplinaires subissent une réduction massive : les savoirs sont bradés au profit d’animations inefficaces, au nom du culte du divertissement qui remplace la culture de l’effort. En classe entière, l’aide personnalisée n’en aura bien souvent plus que le nom. Pour des raisons purement économiques et sous couvert d’égalité, il faut s’attendre à un effondrement du niveau et à de moindres exigences.

  • La réforme du lycée (2010) avait déjà ouvert la voie. Après 5 ans d’application, elle a été évaluée et jugée inefficace : elle sert pourtant de modèle pour la réforme du collège. De plus, les options sont, là aussi, menacées ou supprimées (langues anciennes, cinéma, arts plastiques...).

 

Finalement, nous assistons depuis 5 ans à la destruction méthodique d’une Education nationale de qualité. La loi sur la refondation de l'Ecole est une coquille vide loin des ambitions affichées. Il faut réinstituer l’école de la République.

 

Voilà le sens de notre combat commun : les mêmes chances de réussite pour tous les élèves, de la maternelle à la terminale !

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